Don Quichotte … l’invitation au voyage

Ce qui devait être le joli cadeau de Noël du Ballet de l’Opéra a vu sa magie sucrée tourner au vinaigre pour nombre de spectateurs en raison de cet hôte indésirable dont on ne veut plus prononcer le nom et qui a contraint l’Opéra National de Paris à annuler au dernier moment un certain nombre de représentations. La chance d’avoir pu assister à cette reprise du Don Quichotte de Rudolf Noureev (1981) n’en a été que plus savoureuse ; d’autant, nous allons le voir, qu’auto-conditionnement de balletomane en manque ou réalité (nous opterons sans hésitation pour la seconde option) cette représentation, miraculeusement insérée entre deux salves d’annulation, fut sûrement l’une des plus belles soirées de ballet de ce début de saison.

Poursuivre la lecture de « Don Quichotte … l’invitation au voyage »

Bertaud, Valastro, Bouché, Paul … le fantôme de l’Opéra

DSCF3646

Cette soirée « danseurs/chorégraphes » de feu l’Académie mort née chorégraphique, a fait planer pour diverses raisons le spectre de Benjamin Millepied sur le palais Garnier comme si la fameuse loge 5 du somptueux édifice avait ce soir encore était occupée par un ex- directeur finalement toujours bien présent dans l’esprit de ses ex- administrés. D’abord parce que depuis le Lac des Cygnes et malgré le bref interlude du Songe d’une nuit d’été la programmation enchaîne les soirées de balletS si chères au plus new yorkais des Directeurs de la danse français ensuite parce que les ambiances proposées ici sont souvent un patchwork de l’influence que ce dernier a su insuffler (à tort ou à raison je laisserai à chacun le soin de débattre en son âme et conscience) à la compagnie. Une évidence s’impose : les moyens donnés à cette Académie chorégraphique dont on ne sait finalement pas si le coaching prévu avec William Forsythe a été effectif , sont colossaux pour mettre en avant les velléités chorégraphiques de ces 4 membres du corps de ballet qui n’en sont bien sur pas à leur coup d’essai … 30 minutes chacun, effectif plus que conséquent et pluie d’étoiles plus impressionnante que lors de la traversée des Perséides et surtout que sur les distributions de la Sylphide à venir !! (ce qui pose quand même question sur l’emploi des étoiles actuelles !)Poursuivre la lecture de « Bertaud, Valastro, Bouché, Paul … le fantôme de l’Opéra »

Tree of Codes … écrasante soirée

91a853690cd85e93597273c2a4744275

Je l’ai toujours dit quand le concept et la recherche d’un bel effet veulent s’imposer à la pureté et au naturel d’une émotion, le résultat ne me plait que rarement … on ne va donc pas tourner autour du pot :  Tree of codes de Wayne Mc Gregor a provoqué chez moi un ennui mortel tant et si bien qu’au bout de 20 minutes je regardais déjà ma montre, qu’au bout de 30 j’étais pris d’une douce léthargie avant que dans les dernières et salvatrices 10 minutes la musique totalement dansante de Jamie xx me fasse à nouveau me trémousser sur mon siège et me fasse penser que oui, définitivement, une soirée mousse à Garnier serait totalement décadente et géniale ! Car oui, le ballet de l’Opéra danse aussi sur la musique d’aujourd’hui de ce jeune musicien anglais qui en plus de sa carrière solo et en groupe remixe aussi et produit Drake, Adele ou Alicia Keys … Poursuivre la lecture de « Tree of Codes … écrasante soirée »