Il TROVATORE : du gothique au post moderne

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Un parti pris décrié par les critiques mais finalement efficace

Pour contourner l’affirmation (attribuée à Toscanini par certains et à Caruso par d’autres) des 4 voix d’exception nécessaires à une bonne version de cet opéra de Verdi, crée en 1853 à Rome, il serait juste de préciser qu’il faut surtout un excellent metteur en scène car celui qui décide de monter cette oeuvre à interêt à avoir de l’idée tant le livret est loin des préoccupations de l’homme moderne. Certes pour porter cette partition plutôt lourde pour les chanteurs il faut comme dans 80% des opéras :  une soprano ardente mais capable de légèreté, un ténor amoureux mais qui reste vaillant et combatif et un méchant baryton au timbre assez profond pour illustrer sa noirceur d’âme … dans le cas du Trouvère il faut en plus une mezzo au caractère bien trempé ce qui suppose des graves caverneux et des aigus vigoureux … on imagine déjà le casse tête pour le directeur d’opéra …Poursuivre la lecture de « Il TROVATORE : du gothique au post moderne »