Le festival de printemps de l’Opéra de Lyon met à l’honneur cette année l’un des compositeurs les plus connus du répertoire lyrique : Giussepe Verdi ce qui en soi n’a rien de bien original pour un festival lyrique mais, l’Opéra lyonnais se singularise par le choix des oeuvres présentées faisant le grand écart entre un Verdi encore jeune mais déjà loin d’être tâtonnant dans la composition d’Attila (1846) et un musicien mature se pliant aux exigences des codes de l’Opéra de Paris à travers son Don Carlos (1867) en passant par le monument lyrique qu’est Macbeth (1847), tant par sa force dramatique que par le coup d’accélérateur qu’il représente dans le style de Verdi. Ces opéras ont aussi tous pour objet une expérience de la tyrannie sur le peuple et sur les protagonistes de leurs intrigues soulignant tous de manière plus ou moins maquillée le tempérament éminemment politique et engagé du compositeur dans une période tourmentée de l’histoire de l’Italie , à l’aube de son unification. Poursuivre la lecture de « Lyon Festival VERDI … 1,2,3 tyrans ! »